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tpe 1èreL: Joachim du Bellay

tpe 1èreL: Joachim du Bellay
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13 mars 2008

Du Bellay : biographie

Né en 1522, orphelin et de constitution fragile, il passera une enfance rêveuse et mélancolique au manoir paternel. Ne pouvant s’illustrer dans une carrière militaire, il alla étudier le droit et latin à Poitiers.

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Par la suite, il rencontrera Ronsard et ira étudier au Collège du Coqueret. En même temps que la défense et illustration de la langue française, Du Bellay publiait son recueil poétique de l’Olive, inspiré de Pétrarque. Devenu poète de cour, pourtant à l’encontre des idées de la Pléiade, il dédia des recueils de poésie à la princesse Marguerite, sœur de François 1er mais tomba malade et fut atteint de surdité.

Il rédigea des recueils plus personnels, inspirés de sa déchéance physique comme la Complainte du Désespéré. Emmené à Rome par un cardinal de ses cousins, ce voyage lui apportera matière à rédiger Les Antiquités de Rome et lui fera réaliser le rêve de tout humaniste.

Déçu par l’occupation d’intendant que lui avait confié son cousin, Du Bellay souffrira du mal du pays et sera pris de nostalgie. Son dégoût sera accentué par les mœurs dissolues des romains. Toutes ces désillusions lui feront écrire son recueil des Regrets qu’il fera publier en France ainsi que les œuvres écrite à Rome. Revenu de France, il fut pris par de graves ennuis financiers et mourut le 1er Janvier 1560.

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12 mars 2008

Pour répondre à la problématique : le sonnet des "vieux singes de cour"

Dans son recueil des Regrets, Du Bellay a écrit un sonnet où sa verve satirique va s’exercer sur les courtisans français, « Vieux Singes de Cour » qui recherchent à tout pris les faveurs du souverain :

« Plutôt auront-ils vu, afin de lui complaire,

la lune en plein midi, à minuit le soleil."

Ce portrait vif, à l’ironie raffinée pourrait être paradoxal, Du Bellay ayant lui aussi recherché les faveurs de la cour, si les courtisans ne faisaient pas preuve d’une hypocrisie déraisonnée et c’est là ce que Du Bellay leur reproche le plus :

«Mais ce qui plus contre eux quelquefois me dépite,

C’est quand devant le Roi, d’un visage hypocrite,

Ils se prennent à rire et ne savent pourquoi. »

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