12 mars 2008
Pour répondre à la problématique : le sonnet des "vieux singes de cour"
Dans son recueil des Regrets, Du Bellay a écrit un sonnet où sa verve satirique va s’exercer sur les courtisans français, « Vieux Singes de Cour » qui recherchent à tout pris les faveurs du souverain :
« Plutôt auront-ils vu, afin de lui complaire,
la lune en plein midi, à minuit le soleil."
Ce portrait vif, à l’ironie raffinée pourrait être paradoxal, Du Bellay ayant lui aussi recherché les faveurs de la cour, si les courtisans ne faisaient pas preuve d’une hypocrisie déraisonnée et c’est là ce que Du Bellay leur reproche le plus :
«Mais ce qui plus contre eux quelquefois me dépite,
C’est quand devant le Roi, d’un visage hypocrite,
Ils se prennent à rire et ne savent pourquoi. »
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